jeudi 25 janvier 2007

Nous n'irons plus au bois


Je ne crois ni à la nouveauté-à-tout-prix, ni aux compilations-ressassant-les-grands-poètes-plébiscités-au-titre-d'immortel.

Est-ce que ça déchire? C'est la première question que je me pose au moment d'adopter une chanson. Quand je réponds non à cette question, j'ai ensuite toute une série de filtres avant de l'accepter ou de la rejeter.

Je n'aurai pas besoin de développer cet aspect plus avant ce soir, parce que la pièce de Charlotte etc. n'a pas eu à se rendre au deuxième filtre.

Une émission de radio peut à la fois découvrir et avoir de la mémoire. Moui, j'ai cette prétention ce soir. Dans ce monde blanc et noir où on obéit trop souvent à la propagande, aux versions-officielles-formatées-avec-de-vils-objectifs-en-tête et où les traits d'union pullulent de façon décadente, il est bon de se rappeler que nous ne savons plus qui nous sommes.

Un envahisseur? Un libérateur?

Laissez-moi rire.

J'évite de me laisser dicter une conduite... j'évite, autant que possible, la dictature qui s'incarne tant par l'absence d'élections libres (hon) que par le prêt-à-penser-médiatique.


Charlotte etc. - Nous ne savons plus qui nous sommes

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